Historique

 

Durant la période de 1960-1964, la municipalité refuse la création d'un établissement du premier cycle de second degré car cela entraîne des frais à la commune de Sauveterre.

La fusion des communes de St Léger, Puch, et St Romain avec Sauveterre (Obtenue de justesse) entraîne de nouvelles élections et l'élection d'un nouveau conseil municipal (sans appartenance politique) fixe son premier but à la récupération d'un collège à Sauveterre et par modification de la carte scolaire.

Sauveterre lors du premier établissement de la carte scolaire avait été rattaché au collège de Rauzan. Une lutte d'influence eut lieu entre les maires de Rauzan et de Sauveterre au ministère et un nouveau découpage eut lieu, permettant aux deux établissements d'être créés en même temps.

Mais Sauveterre perdait trois communes de son canton dont deux (Blasimon et Ruch) étaient les plus peuplées.

 

On lui donna les plus petites communes des cantons voisins.

 

Ce collège, un CEG, créé en1966 est à la charge exclusive de Sauveterre, il devient le collège expérimental de la Gironde. Il prend le nom de Robert Barrière qui fût adjoint au maire de St ROMAIN DE VIGNAGUE de 1948 à 1959 et maire de Mars 1959 à 1965. Après la fusion de quatre communes SAUVETERRE, SAINT ROMAIN, LE PUCH et SAINT LEGER, il est élu maire de SAUVETERRE DE GUYENNE de 1965 à 1975. Mais il est aussi Conseiller Général du canton de SAUVETERRE de 1955 à 1975, Député suppléant de 1958 à 1963, Élu Député de la Gironde de 1963 à 1968. Pendant quelques années Grand Connétable à la Confrérie de Cadillac. Responsable de plusieurs organisations agricoles : Fédération des exploitants agricoles. Président du Comice Agricole du Réolais pendant plusieurs années.

 

La réforme scolaire dans le secteur sera appliquée, c'est à dire :

  •                             - Les enfants de plus de douze ans seront accueillis en sixième ou en classe de perfectionnement.
  •                             - Que la prolongation de la scolarité au delà de quatorze ans sera assurée.

L'établissement ouvrira donc avec deux classes de sixième normale ( 6°1, 6°2) recrutées sur dossier, deux classes de transition.

Une classe de perfection, une classe de cinquième recrutée parmi les élèves ayant obtenu plus de douze de moyenne au certificat d'étude, une classe de cinquième de transition recrutée parmi les élèves ayant plus de treize ans dans les écoles primaires, quatrième pratique recrutée parmi les élèves de quatorze ans. Les élèves de douze à quatorze ans ne fréquenteront plus les écoles primaires dans ce secteur scolaire expérimental. La tâche des instituteurs en sera facilitée puisque les élèves quitteront après le cours moyen deuxième année, mais ceci entraîne une diminution des effectifs des classes de primaire.

Suppression de classes uniques et par la suite de la diminution de la population scolaire a mis plus ou moins long terme dans les écoles à deux classes. Ces suppressions de classes entraîneront la création de plusieurs regroupements pédagogiques qui permettront la scolarisation pré-scolaire des enfants de deux à cinq ans, création de l'école maternelle et création d'un syndicat intercommunal pour l'entretien et le transport des élèves.

Selon les idées de l'inspecteur général M. Beaudoin et du recteur M. Cappel, directeur de l'enseignement au ministère, les enfants avec difficultés scolaires pourront envisager un rattrapage d'un travail pratique, un centre d'intérêt et de nécessité de travail intellectuel. "De la main à l'esprit".

Résultat de la première année : une classe sur deux de transition est entièrement rattrapée pou continuer un cycle normal. La moitié de la cinquième de transition obtient assez de points au certificat d'étude pour faire une cinquième normale. Tous ces élèves obtiendront par la suite, le BEPC à seize ans, par la proportion de 90% et certains continueront vers des classes de seconde normale. Les mettre en formation au centre de formation des professeurs de classes pratiques à Caudéran feront un stage de deux mois dans l'établissement pour l'apprentissage pratique qui leur sera donné sous la direction du chef d'établissement par des artisans de l'arrondissement, en maçonnerie, menuiserie, forge et soudage, électricité et moteur quatre temps et deux temps.

 

Le nombre d'élèves atteint quatre cent soixante non compris les quarante stagiaires. La municipalité de Sauveterre demande la création d'un nouvel établissement pour éviter la dispersion.

 

Le ministère accorde la création d'un CES 600 envisageant la disparition de l'établissement voisin, et en 1969, le CEG est transformé en CES. Le directeur étant ingénieur au conservatoire des arts et métiers est nommé principal du nouvel établissement.

Il reste établissement municipal, mais cette charge étant trop lourde pour la ville de Sauveterre, en 1974 la D.P. sera mise en Régie d'état, ce qui entraîne la prise en charge du personnel et la création d'un service d'intendance. L'établissement sera nationalisé en janvier 1976, et les charges de fonctionnement seront alors réparties entre les communes du secteur scolaire proportionnellement au nombre d'habitants. Sauveterre conservera la charge de l'emprunt sur les 8% de la valeur de la construction, plus construction d'une station d'épuration.

 

Dans cet établissement, l'anglais sera assuré en première langue, l'espagnol en second langue, le latin et le grec en classe de quatrième.

Le jumelage de Sauveterre avec Sottrum et l'appariement de l'établissement avec le collège de Sottrum amèneront la création de l'allemand en seconde langue en 1972.

 

Par suite de diminution des naissances et du départ de la campagne vers les villes, surtout les vallées de la Garonne et de la Dordogne. Les effectifs auront tendance à baisser, se stabiliseront autour de 350 élèves en 1976. Cette chute s'étant accélérée depuis et de nouveaux établissements devant être créés dans les secteurs voisins devenus villages dortoirs de la région de Bordeaux, le chef lieu du canton de Targon, demandera à être rattaché et les effectifs remonteront sans atteindre ceux d'antan.

 

Le poste de Directeur adjoint sera supprimé.

 

L'établissement tourne alors avec 320 élèves en 1975. Pendant les douze années qui suivirent peu de changements s'opérèrent mise à part la succession de plusieurs directeurs.

C'est alors qu'en 1997 la réhabilitation du collège fut décidée.

Toutes les procédures réglementaires et techniques qui précédent le début des travaux, sont maintenant arrivées à leur terme. Aussi le début du chantier est fixé à la fin du mois de juin 1997.

La présentation, le 3 juin 1997, du déroulement des travaux, en présence des représentants du personnel du collège, des parents d'élèves et des personnalités désignées du conseil d'administration a permis de lever les dernières inquiétudes sur la sécurité. En outre, la commission de sécurité du collège veillera au respect des dispositions définies par le "coordinateur-sécurité" désigné pour le suivi du chantier. 

 

 

Le relogement provisoire des élèves sera assuré dans des préfabriqués dont le confort ne saurait être inférieur à celui des bâtiments actuels... 

 

En avril 1998, les bâtiments B contenant les salles de technologie, d'éducation musicale, d'arts plastiques, les laboratoires de physiques et de biologie et le bâtiment E comprenant les salles de classes, les ateliers de la SEGPA et le bureau des méthodes ont été achevés. 

 

Un ascenseur a été installé à la jonction des bâtiments A, E et B permettant l'accès des handicapés à toutes les salles.

Juin 1998, pour la première fois au collège de Sauveterre de Guyenne une salle de sport fut créée disposant d'installations et d'équipements pour l'éducation physique et sportive.

 

En octobre 1998, le bâtiment A fut livré avec les salles de classes d'enseignement général, salle d'étude, salle des profs, foyer des élèves, cabinet médical (et infirmerie, bureau du CPE et du Conseiller d'Orientation).

 

En septembre 1998, le réfectoire étant démoli celui-ci fut provisoirement remplacé par un chapiteau. 

Les élèves ont pu prendre leur premier repas dans le nouveau self le 17 décembre 1998.

 

Le 4 janvier 1999, le bâtiment C comprenant les bureaux (principal, gestionnaire, secrétariat), les salles des conseils et les  logements de fonction furent mis en service.

 

 Le 11 janvier 1999 : ouverture du nouveau CDI (Centre de Documentation et d'Information).

 

 Le 5 avril 1999 : ouverture de la nouvelle salle d'informatique qui met au service des élèves quinze ordinateurs en réseau. Ils viennent dans cette salle afin d'utiliser des logiciels de mathématiques, de français, de physiques, d'anglais, d'allemand, d'espagnol, et un traitement de textes ainsi qu'Internet.

Le 15 juin 1999 : après 17 mois de chantier, notre collège a été inauguré en présence de nombreuses personnalités.

Il aura fallu à tous une sacrée dose de patience pour tenter de s'habituer à des conditions pas toujours faciles. Cela valait la peine d'attendre! Tout est flambant neuf, çà a vraiment été une restructuration en profondeur. 

Notre principal actuel, Bernard Lafontaine, successeur de Jacques Pomarel, guida la visite, ému et fier de diriger ce nouvel établissement, après y avoir vécu les quelques désagréments causés par les travaux dès son arrivée.

Le ruban fut coupé en présence de nombreux invités, politiques locaux, et maître d'oeuvre entre autres.